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![]() Fougère aigle (Pteridium aquilinum) Photo : Photoflora.free.fr |
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La Fougère aigle n'est pas une plante à fleurs, elle est bien plus ancienne dans l'évolution végétale. C'est une cryptogame, que l'on trouve un peu partout dans le monde, sous les climats tempérés. Ancienne dans l'évolution ne veut pas dire inefficace, en effet la Fougère aigle est capable de former de très vastes colonies et d'évincer presque tous les autres végétaux. Comme elle est toxique, peu d'animaux y touchent, mais cela lui confère des vertus insecticides et fongicides très utiles au jardin. Ses puissants rhizomes souterrains, lui permettent de renaitre presque indéfiniment en dépit des tentatives pour l'éradiquer. C'est une plante indicatrice de sols plutôt pauvres et siliceux, elle n'insiste pas dans les terres arables, trop riches. |
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Le saviez-vous ![]() La Fougère aigle tire son nom de la forme qui se dessine sur la tranche de la tige, si on la coupe transversalement près du collet. Certains y ont vue les profiles de deux têtes d'aigles. |
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La Prêle des champs est la plus commune des prêles. Ces drôles de végétaux ne ressemblent même pas à de véritables plantes, et pour cause, les Prêles ne sont pas des plantes à fleurs, ce sont des cryptogames qui se reproduisent à l'aide de spores. Elle proviennent des temps anciens, leur origine remonte à bien avant les dinosaures : au Carbonifère. Mais les vieilles méthodes fonctionnent encore, la preuve avec la Prêle des champs qui refusera obstinément de partir de l'endroit qu'elle colonise malgré les efforts du jardinier. La plante est si riche en silice que quasiment aucun herbivore n'y touche. En revanche elle fut longtemps utilisée pour ses qualités abrasives et médicinales par les humains. |
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Prêle des champs (Equisetum arvense) Photo : Wikipedia.org |
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Le saviez-vous ![]() Durant le Carbonifère, il y a plus de 350 millions d'années, les plantes de cette famille dominaient les forêts du monde avec des individus allant jusqu'à 20 mètres de hauteur. Ce sont eux, entre autres, qui ont participé à la formation du charbon et de la houille. |
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Le Capillaire des murailles est une petite fougère lithophyte, qui apprécie les murs ombragés, humides, et de préférence calcaire. De part ses origines montagnardes et en dépit de sa délicatesse, il est très résistant au froid et à la dessiccation. Comme beaucoup de fougères saxicoles, le Capillaire est un rescapé de la dernière période glacière. Après le réchauffement climatique il s'est aventuré un peu partout dans les villes, où il fini toujours par trouver des conditions proches de ses falaises d'origines. Très apprécié pour son coté ornemental miniature, il est parfois cultivé dans les "murs végétalisés". |
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La Rue de Murailles est une plante cryptogame, à l'inverse des plantes de la famille des Rutacées qui sont des phanérogames. Cette fougère escaladeuse ne produit donc pas de fleur, mais ses frondes ressemblent aux feuilles de la Rue officinale (Ruta graveolens) c'est de là que vient son nom. Charmante petite fougère, elle pousse dans les murs, de préférence calcaires, souvent en compagnie d'autres aspléniums avec lesquels elle est même capable de s'hybrider. Elle est moins courante dans les nouvelles constructions en béton, et disparait dés que la présence de polluants se fait sentir, les goutières en cuivre ou en bronze lui sont très toxiques. |
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Le Cétérach officinal est une petite fougère lithophyte, très résistant à la déshydratation, il peut se déssécher totalement durant des semaines, en enroulant ses frondes qui se noircisses. Mais quand l'humidité revient, il semble littéralement ressusciter et reverdit rapidement. Contrairement aux deux espèces précédentes, il n'apprécie guère les hivers trop rigoureux, voilà pourquoi on ne le trouve que dans les stations aux micro-climats plus doux, principalement dans le sud et l'ouest de la France. Il apprécie tout particulièrement les pays de vignobles, riches en murs et en bâtiments de pierres calcaires. |
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![]() Polypode commun (Polypodium vulgare) Photo : Cabane de Tellus |
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On rencontre habituellement cette jolie fougère dans les forêts fraiches et humides. Mais le Polypode commun a très bien su s'adapter également à la vie citadine : Les murs ruisselants, les arbres couverts de mousses et les stations ombragées lui conviennent parfaitement. Il sait donner un coté tropical et original à une composition lorsqu'il est cultivé comme plante ornementale. Contrairement à beaucoup d'espèces saxicole, le Polypode affectionne aussi les terrains siliceux. On le trouve donc également sur les bâtiments en granites ou en tant qu'épiphyte. Son rhizome fourni un succédané de sucre au goût boisé, qui lui a valu ses surnoms de "réglisse sauvage" ou "réglisse des bois". On peut également le rencontrer en compagnie d'un autre Polypode assez courant et qui lui ressemble presque comme deux gouttes d'eau : le Polypode intermédiaire (Polypodium interjectum). |
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Le saviez-vous ![]() Autrefois les rhizomes du Polypode servait à aromatiser diverses confiseries, comme que le nougat. Les responsables de cette saveur sucrée sont des saponines, et parmi elles : l'osladine. Identifiée en 1971, cette molécule possède un pouvoir sucrant énorme, plus de 500 fois supérieur à celui du sucre classique (c'est à dire du saccharose). |
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A l'instar des Polypodes, cette magnifique fougère aux allures de plante tropicale exubérante, provient des sous-bois ombragés et humides. Le Scolopendre officinale doit son nom à la disposition de ses sores, qui forment un dessin ressemblant à un mille-pattes (scolopendre) à l'envers des ses frondes. Depuis longtemps la plante a su s'adapter à la ville, elle apprécie particulièrement les parois des vieux puits, les ponts enjambants les rivières et les bords ombragée des canaux et des écluses. On la rencontre même en épiphyte sur les vieux arbres. Elle est parfois cultivée pour ses qualités ornementales indéniables : sa frondaison persistante donne une touche exotique au jardin. Jadis commune, mais sensible à la pollution, elle est de moins en moins courante en ville, les nouvelles constructions ne permettant guère sa présence. |
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![]() Bryum d'argent (Bryum argenteum) Photo : Wikipedia.org |
Pionnier des pionniers, voici le végétal qui est presque toujours le premier sur les lieux! Le Bryum d'argent est une Bryophyte, c'est à dire une "mousse", plus ancienne encore que les Ptéridophytes. Capable de se développer partout si on le laisse faire, le Bryum d'argent ne fait pas le difficile : Roches nues, trottoirs, murs, fissures, bois, arbres... Même les voitures trop immobilisées ne lui échappent pas! Son aspect en coussinets argentés provient des ses petites soies qui captent l'humidité de l'air, ce qui lui permet de vivre là ou l'eau est rarissime. Insensible au froid et capable de passer en vie ralentie lorsqu'il est brulée par le soleil, il forme la première couche de substrat qui va permettre à d'autres plantes rudérales de s'installer. Le Bryum d'argent adore pousser là où nous avons tout boulversé. On le rencontre souvent en compagnie de la Sagine couchée (Sagina procumbens), ils peuvent ainsi reverdir des chemins entiers en se développant entre les pavées. |
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Le Grimmie en coussinet est une mousse des conditions extrêmes. C'est une xérophile particulièrement résistante capable de se développer sur des substrats totalement dépourvus d'humus tel que que les pierres d'un muret, le revêtement d'une terrasse ou les tuiles d'une habitation où elle est capable d'endurer des insolations intenses, des températures élevés et une sécheresse prolongée. Dans ces conditions défavorables, la plante se rabougrie et noircie. Mais lorsque l'humidité revient elle semble renaitre, c'est le phénomène de reviviscence. Le grimmie est capable de capter l'humidité de l'air grâce à des soies hygroscopiques qui lui donnent un aspect argenté. Cette mousse pionnière forme le premier humus qui permet à d'autres organismes de se développer par la suite. |
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